[Beethoven Connotations | Antwerp Spring Festival]

Casco Phil © Antoine Porcher

Kadi Jürgens mezzo-soprano

Benjamin Haemhouts direction

Ludwig van Beethoven – Ouverture d’Egmont, Op. 84
Wim Henderickx- Only Darkness and Shadows, sur une poésie de Triin Soomets
Arvo Pärt – Orient & Occident
Luc Van Hove – Diabelli Veränderung, op. 43
Ludwig van Beethoven – Symphonie n° 5 en Es mineur, Op. 67

Peu de gens contesteront que Ludwig van Beethoven est l’un des plus grands compositeurs de tous les temps. À lui seul, il a redessiné les contours de l’orchestre. Ses neuf symphonies présentent une implacable évolution progressiste. L’« Héroïque », la « Pastorale », l’imposante Neuvième… Toutes ont été révolutionnaires à leur manière. Dans le répertoire symphonique, il y a un « avant » et un « après » Beethoven. C’est dire l’influence qu’il a exercée.

Il n’est pas surprenant que tous les compositeurs venus après lui affrontent (bon gré mal gré) l’ombre tutélaire du maitre. Intimidé par son aîné, Brahms n’a pas osé écrire de symphonie avant l’âge de 43 ans ; Wagner a qualifié la Neuvième de « but mystique de tous [s]es désirs musicaux ». Sans Beethoven pas de Mahler, pas de Stravinsky, pas de Stockhausen…

Au Antwerp Spring Festival, nous mettrons en scène ce dialogue intergénérationnel. Avec, bien sûr, de la musique de Beethoven : l’ouverture de la musique de scène Egmont et la Cinquième symphonie avec ses premières mesures emblématiques. Nous combinerons ces œuvres avec des pages de compositeurs belges, comme Luc Van Hove et le regretté Wim Henderickx, grands admirateurs de Beethoven ayant puisé dans son langage tonal symphonique pour créer des œuvres tout à fait originales.

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